Sois Belle Et Révèle-Toi!
« Ce que je pense je le deviens, ce que je ressens je l’attire, ce que j’imagine, je le crée »
INTRODUCTION
L’histoire de Maxime:
Maxime s’est retrouvé enfermé par erreur dans une chambre froide. Le lendemain on l’a retrouvé mort d’une hypothermie profonde.
Pourtant, le système de refroidissement était en panne et la température à l’intérieur de la chambre froide était de 18 degré.
L’histoire de Stéphane:
Stéphane en randonnée dans les Pyrénées a quitté son gîte un matin et s’est retrouvé prit dans une tempête de plusieurs jours.
Il s’est mis à l’abri dans une grotte, conscient d’être en grand danger.
Au fond de son sac, il retrouve alors un vieux morceau de carte avec lequel il arrive à localiser l’endroit où il se trouve et à déterminer la direction à prendre pour regagner son gîte.
Bravant la tempête, il a effectivement retrouvé son chemin.
L’émotion passée, il reprend son bout de carte et constate qu’il ne s’agit pas d’une carte des Pyrénées mais des Alpes, sa dernière expédition l’année précédente.
CQFD: Nos pensées créent notre réalité.
LA FORCE DE NOS CERTITUDES
Nos certitudes peuvent être nos pires ennemies ou nos meilleures alliées.
Maxime, dans la chambre froide, opère seul une auto-manipulation négative qui le conduit à une issue dramatique. Il est littéralement mort de ses pensées négatives.
Stéphane, à partir de pensées positives, s’est construit une réalité conforme à ses besoins.
Comment se formes nos certitudes:
croyances porteuses et croyances limitantes:
Vers une définition…
La plupart du temps, l’auto-manipulation joue largement en notre défaveur.
Comme Maxime, nous nous laissons entraîner par les pièges de notre esprit. Nous privilégions alors inconsciemment un fonctionnement négatif.
Nos émotions nous submergent, les mots nous dépassent. Comme si on était en pilotage automatique, on finit par se précipiter dans des schémas répétitifs et des scénarios perdants.
L’auto-manipulation négative signe notre perte car nous perdons notre lucidité sur cette emprise dirigée contre nous-mêmes.
C’est en luttant contre l’auto-manipulation qui consume inutilement notre énergie et gâche notre bonheur que nous pouvons accéder à nos ressources personnelles et retrouver notre capacité à gouverner notre vie selon nos aspirations profondes.
Comment ?
En mettant le doigt sur ce qui nous empêche de réussir ici et maintenant en échappant aux conditionnements multiples et souvent pernicieux et en utilisant les pouvoirs transformateurs de l’auto-manipulation positive.
Lorsque l’auto-manipulation nous conduit à la soumission consentie, à l’abus totalitaire de nos personnalités, à la désinformation, il est indispensable que nous sortions la tête du sable et que nous saisissons les mécanismes qui sont en jeu pour retrouver la capacité de nous auto-déterminer.
Un monde en accéléré :
Nous sommes saturés d’informations depuis internet et il devient difficile de définir quelles informations sont utiles et positives pour me faire évoluer positivement et laquelle est toxique et me tire vers le bas.
La technique évoluant plus rapidement que notre capacité à traiter les informations qu’elle produit.
Nous sommes souvent dans l’obligation d’emprunter des raccourcis mentaux.
Cette mise en pilotage automatique que nous impose la complexité et le rythme de la vie moderne ouvre la porte à la multiplication des pratiques auto-manipulatoires négatives et des conditionnements automatiques de toutes sortes.
Définir l’auto-manipulation :
L’auto-manipulation désigne l’ensemble des capacités internes dont nous disposons pour percevoir et traiter les informations qui nous proviennent de l’extérieur afin de construire une représentation du monde, d’agir, de prendre une décision, d’adopter telle ou telle attitude, de forger une croyance, de rallier une valeur, d’opérer un changement.
Elle inervient à 3 niveaux dans notre appréhension du monde et des évènements que nous vivons.
- La réception : les informations provenant de l’extérieur que mes sens sont en mesure de recueillir.
- Le traitement : le sens que je vais attribuer à ces informations, notamment si je pense qu’elles me concernent plus particulièrement.
- L’émission des informations : ce que je vais ressentir, faire, dire.
A ces 3 niveaux, nous pouvons être victimes de nos fonctionnements internes ou nous excerçons une conscience active et nous rapprocher de la réalité intelligible.
Dans le 1er cas, nous restons dans l’ombre (négatif)
Dans le 2ème cas, de façon active, nous passons dans la lumière et l’auto-compréhension.
Nous ne sommes pas responsables des informations que nous recevons, mais nous pourrions l’être davantage en développant notre acuité perceptive et notre tamis de filtrage afin de sélectionner les informations les plus pertinentes et éviter les brouillages de la confusion.
De plus, la façon dont nous traitons l’information perçue par nos sens est déterminée par notre conception des choses, nos préjugés, forgés par l’habitude, l’éducation que nous avons reçue, nos valeurs mais aussi nos résistances au changement, notre conformisme et l’emprise de nos conditionnements automatiques.
Nous pouvons déprogrammer nos modes de fonctionnement habituels, réfléchir avant d’agir, court-circuiter nos automatismes quand ils sont néfastes et intervenir sur les émotions qui nous submergent.
Les émotions sont importantes et nécessaires mais lorsqu’elles prennent le contrôle de notre pensée, il peut être utile d’apprendre à les maîtriser.
Excercice :
Mon collègue de travail fronce les sourcils en me laissant dans le couloir et ne répond pas à mon bonjour.
Il a l’air en colère contre moi. Qu’a-t-il à me reprocher ? Je ressens de l’agacement, je fonce dans son bureau pour lui demander des explications.
Comment pouvoir reformuler les faits observés, les conséquences, en terme d’interprétation et les réponses finales qui sont apportées par le locuteur.
- Réception : Juste avant de croiser mon collègue, j’aurais pu être attentif aux cris du chef de service et au claquement de porte.
J’aurais pu remarquer, outre ses sourcils froncés, sa posture voutée, son regard fixe et sa mine inquiète.
- Traitement : Mon collègue passe à côté de moi sans me voir parce qu’il est préoccupé par les réprimandes que vient de lui adresser son responsable. Il se sent mal à l’aise.
- Emission : Je ne me sens pas agressé personnellement par son attitude.
CCL : L’auto-manipulation positive est active et consciente. Elle peut nous permettre de transformer et d’accéder à une meilleure compréhension de nous-mêmes et des autres.
L’auto-manipulation négative est passive, instinctive et pesante.
Elle nous renforce dans nos habitudes, dans nos croyances limitantes et dans notre conformisme.
Elle fonctionne selon des schémas de pensée automatiues, de scénarios répétitifs et des réactions émotionnelles incontrôlées.
Elle nous rend plus sensibles à la manipulation.
Chapitre 2
La façon dont notre cerveau va créer des images, à partir des informations prélevées dans l’environnement et façonner notre univers mental n’est pas aussi fiable et rationnelle que nous pouvons l’imaginer.
Les illusions sont souvent au rendez-vous.
Ex : Le canard-lapin : illusion d’optique.
Notre jugement, forgé à partir des données sensorielles que nous avons recueillies dans notre environnement, nous expose à des abérrations, à des dénaturations et à des erreurs de raisonnement très fréquentes.
Confondre l’idée que nous nou faisons du monde avec les monde lui-même
Croire ue la réalité est telle que nous la percevons et être convaincu que cette croyance constitue une vérité intangible que personne ne peut remettre en question, constitue une figur auto-manipulatoire qui peut nous plonger dans les offres de l’adversité et modifier l’ensemble de nos relations au monde, aux autres, à nous-mêmes.
Il y a la manière brute de la connaissance et il y a la forme de l’organisation que nous lui donnons à titre individuel.
Entre les 2, il n’est pas rare que nous fassions le grand écart.
Si on compare le poinr de vue de 2 personnes qui ont vécu la même journée au même endroit, si on leur demande de raconter précisément le décor, les odeurs, les personnes présentes, … leur récit sera différent car il dépend de la perception de chacun.
Chacun filtre, édulcore, réajuste les informations perçues en fonction de ses capacités sensorielles, de ce qu’il est, de ses croyances, de sa personnalité, de son histoire, de sa culture.
La cloture informationnelle :
Il existe à peu près autant de façon de voir le monde qu’il existe d’êtres humains sur cette planète.
Cette clôture informationnelle et cognitive, qui est propre à chaque individu est plus ou moins haute, hermétique et défensive.
Plus elle l’est, plus la personne risque d’être victime de processus auto-manipulatoires négatifs aprce qu’elle se limite à ce qu’elle connaît déjà, renouveler ses choix passés plutôt que d’explorer de nouvelles voies, écouter ls informations neuves et éliminer toutes celles qui sont contraires à ses principes ou à ses valeurs.
Par contre, plus la clôture informationnelle est lâche et ouverte, plus la personne va être éveillée, perméable à la nouveauté, sensible aux informations contradictoires et attentive aux feed-back.
Dans la mesure où elle sera moins confinée dans ses croyances et ses stéréotypes fonctionnels, elle sera moins sujette à l’auto-manipulation négative et pourra, de façon délibérée élargir le champ de ses représentations.
La bonne nouvelle est que rien n’est figé.
L’individu peut décider consciemment, en pleine conscience, de sélectionner les informations qu’il va sélectionner, il est libre de choisir son degré d’ouverture à son environnement.
L’impossible vérité
Les gens s’attachent davantage à ce qui leur semble vraisemblable qu’à ce qui est réel.
Ils se fient à leur représentations, se réfèrent à leurs valeurs, à leur histoire et projettent ce doux mélange sur une scène à laquelle ils ont assisté absolument convaincus de la validité de leurs déclaration, même lorsqu’ils se trompent.
CCL : La réalité est une construction. Si nos représentations de la réalité sont souvent erronnées et lacunaires, c’est en partie parce que nous sommes victimes de pièges perceptifs et d’illusions cognitives dont nous n’avons pas conscience mais qui affectent notre capacité de jugement et d’analyse.
Nos perceptions du monde sont, en majeure partie, des constructions de notre esprit.
Les émotions influencent notre perception
Ce que nous ressentons, nos affects, peuvent perturber de façon importante nos perceptions et dissoudre ou modifier nos souvenirs.
Plus l’intensité de nos émotions est élevée, plus le champ de notre attention se réduit, plus nos souvenirs peuvent nous jouer des tours, moins nous sommes en prise avec la réalité et plus nous pouvons nous manipuler nous-même.
Présence d’une arme
Les chercheurs ont démontré qu’une émotion négative, une situation de stress, impactaient de façon indéniable la qualité des souvenirs.
Nos émotions, positives ou négatives, affectent notre perception.
Nos souvenirs sont difficilement accessibles et ils peuvent être altérés et refoulés lorsque la charge émotionnelle est trop forte.
Notre mémoire n’est pas fiable à 100 pourcent.
Pour ne conserver que les informations qui nous sont utiles, qui nous permettent de survivre ou de nous adapter, d’agir ou de conserver notre autonomie, notre système nerveux élimine celles qui lui semblent superflues.
Pour réaliser ce travail, il s’appuie notamment sur les expériences antérieures que nous avons mémorisées et fonctionne et en activant nos habitudes mentales.
La plupart du temps, nous inscrivons les faits que nous avons observé dans notre mémoire en fonction de ce que nous attendons à voir, de ce qui nous paraît vraisemblable et non en observant ce qui se passe vraiment.
Avec le temps, certains souvenirs s’effacent, se déforment, d’autres disparaissent purement et simplement, d’autres sont créés de toute pièces.
Les faux souvenirs induits
Il arrive que certains thérapeutes parviennent à influencer leurs patients et à injecter dans leur mémoire de faux souvenirs.
IDEM pour les mythomanes qui finissent par croire leurs mensonges.
Il est facile de tromper le cerveau
Il est relativement facile de piéger le cerveau et que, de tous les sens, la vision joue un rôle primordial. Ce que nous voyons doit correspondre à ce que nous ressentons.
Des choses incroyables peuvent nous échapper
Contrairement à ce que nous pensons, nous prêtons généralement assez peu d’attention à ce qui se passe autour de nous et des évènements déconcertants peuvent totalement échapper à notre perception.
Nous pouvons voir quelque chose d’énorme sans le remarquer, tout simplement parce que nous avons tendance à être aveugle face au changement.
10 stratégies pour éviter les auto-manipulations imputables aux pièges de la perception
- Ne pas accorder une confiance aveugle aux infos que nous recevons et éviter de généraliser.
Un évènement est observé, ici e maintenant dans un contexte précis. Rien n’indique qu’il soit extrapolable dans un autre contexte.
Une même situation peut avoir des fins différentes en suivant les contextes.
Onc, on a l’impression que si on vit un évènement traumatique ou un échec une fois, ce sera toujours le cas car notre cerveau nous trompe en faisant un fait, une vérité de cette situation.
- Prendre de la distance par rapport à ce que nous observons.
- Aller au-delà des apparences en élargissant la gamme de nos perceptions.
- Eviter les aprioris et les évaluations immédiates.
- S’entraîner au non-jugement : couper le robinet des convictions, des préjugés et des cartographies mentales qui font écran à une observation neutre.
- Accepter que l’on puisse se tromper, commettre des erreurs de perceptions et tirer profit de ces erreurs.
- Etre conscient que chacun fait au mieux avec ses représentations du monde. Il est inutile de se battre pour des abstractions.
- Etre conscient que la réalité ne sera jamais totalement atteinte.
- Ne pas refouler une information nouvelle parce qu’elle nous semble inédite, étrangère à notre expérience, à nos croyances ou qu’elle nous heurte émotionnellement.
- Ne pas non plus ignorer une information trop familière ou redondante, qui en apprence parfois ne semble rien apporter de nouveau.
Développer son sens de l’observation
Observe notre environnement en faisant preuve d’attention et de curiosité, en variant nos perceptions, en percevant des formes globales, mais aussi en repérant les multiples petits détails du contexte, est un exercice salutaire qui nous permet d’affiner notre perception et par conséquent nos jugements et nos représentations, de développer nos connaissances et d’élargir notre compréhension du monde.
Ces facultés sont importantes lorsque nous avons à faire des choix, à prendre des décisions, à inventer des solutions.
Tandis que quand nous nous enfermons dans l’inattention, les habitudes mentales et les préjugés, une partie du monde nous échappe.
Nous ne sommes pas en prise avec la réalité mais sur des rails perceptifs qui peuvent nous emmener là où nous ne voulons pas aller.
Au niveau relationnel, l’observation silencieuse des gens qui nous entourent permet de mieux cerner leur personnalité, leurs émotions, leurs attitudes et leurs comportements au lieu de leur prêter des intentions, de les cataloguer, de les évaluer, de les juger ou de chercher à les rallier à notre cause.
Exercices :
- FOCALISER
Objectif : vous aider à fixer votre esprit sur un but et à être plus attentif à notre environnement.
Ex : Trouver 5 voitures rouges, 10 cyclistes, 3 femmes à chapeau sur votre lieu de travail, au volant, dans la rue,…
- MEMORISER
Observer un paysage et chercher 10 détails qui ne vous sont pas apparus de prime abord. Une fois rentré, fermer les yeux et visualiser le paysage en essayant de vous remémorer les 10 détails que vous avez mémorisés.
- TROUVER DU FAMILIER DANS LE NOUVEAU
Lorsque vous êtes dans une situation nouvelle, trouver des objets, des détails, des comportements qui vous paraissent familiers.
Cette pratique pourra vous sécuriser sans affaiblir vos perceptions.
- TROUVER DU NOUVEAU DANS DU FAMILIER
La prochaine fois que vous vous trouvez dans un lieu familier, habituel, essayez de repérer 10 détails qui vous avaient jusqu’alors totalement échappé.
- ECOUTER
Dans un environnement sonore varié, essayer d’isoler une source sonore et vous focaliser sur les sons qu’elle produit (le rire, les pleurs d’un enfant, la conversation d’une personne dans une foule, une chanson,…
- GARDER LE SILENCE
Répondez à votre interlocuteur après quelques secondes de silence. Ce laps de temps est salutaire pour poser la pensée et éviter les paroles automatiques, le silence est une respiration.
- PORTER ATTENTION AUX AUTRES
Prendre le temps d’observer vos proches d’un œil neuf, affuter votre regard et accorder leur une oreille attentive lorsqu’ils vous parlent.
Observer leurs gestes, leurs mimiques, analyser le fonctionnement.
Que veulent-ils exprimer ? Essayer de voir les choses de leur propre point de vue.
C’est essentiel pour entretenir la relation et sortir de nos grilles personnelles, car nous avons souvent tendance à projeter nos schémas mentaux dans la tête des autres.
- PORTER ATTENTION A SOI
Imaginer un petit lutin qui vous observe attentif à tous vos comportements, vos attitudes, vos gestes, écoute vos propos avec attention et vous transmet toutes ces informations en direct.
Cet exercice de décentration est intéressant pour accéder à la conscience de qui vous êtes, de vos réactions automatiques, de vos idées reçues.
C’est particulièrement utile dans les situations difficiles et les relations conflictuelles.
- UTILISER TOUS SES SENS
Le toucher : aller au contact des choses, des gens (dans les limites du jeu social)
Toucher les objets : un tronc d’arbre, une pierre, un tissu, …
Toucher les gens : la joue, les cheveux, de nos enfants, de nos conjoints, …
Et focaliser toute votre attention sur cette action.
Evaluez les sensations : température, rugosité, dureté, …
Le goût et l’odorat ne doivent pas non plus être négligés.
En faisant des actes conscients pour percevoir physiquement et de façon plus large la réalité du monde qui nous entoure, nous éduquons notre cerveau et stimulons notre système nerveux dans son ensemble.
Chapitre 3 : Réalités imaginaires
Entre les objets du monde réel et objectif et la conscience que nous en avons, il existe un monde intermédiaire : celui du langage, des symboles, de notre éducation, de l’histoire, de la culture dans lesquels nous baignons.
Le sens que nous accordons aux évènements est largement influencé par ces facteurs et se tisse dans nos relations aux autres.
Le rapport entre la réalité et le langage est salutaire :
- Pour éviter l’auto-manipulation
- Pour prendre du recul sur les évènements
- Pour comprendre notre propre fonctionnement et celui des autres
- Pour éviter d’endommager la relation quand apparaissent les enjeux.
La culture conditionnante
Nous sommes fortement conditionnés par notre culture qui à notre insu, nous marque de son sceau.
En effet, notre appartenance à une famille, à un groupe, à une communauté, une organisation sociale détermine très profondément nos orientations, nos croyances, nos attitudes, nos comportements.
Elle a un impact très important sur ce que nous sommes et la façon dont nous percevons les choses.
Souvent, nous n’avons pas conscience du poids de cette influence qui tient à notre enracinement dans un territoire, à la marque de nos institutions, aux principes éducatifs et moraux que nous avons reçus, à nos systèmes sociaux, politiques et économiques.
Notre conception du temps et de l’espace, notre façon de nous comporter avec les autres, notre sexualité, sont également des paramètres qui influent sur notre personnalité.
Nous sommes manipulés par ces modèles culturels dans la mesure où ils nous conduisent dans certaines situations, à adopter des comportements fléchés et des habitudes de pensées stéréotypées.
En adhérant aveuglément à ces automatismes une nouvelle fois, nous nous manipulons nous-mêmes parfois de façon bénéfiques, parfois non.
L’éducation privilégie les activités logico-rationnelles
Hémisphère gauche | Hémisphère droit |
Digital | Analogique |
Verbal | Non-verbal |
Analytique | Holistique |
Logique | Intuitif |
Abstractions | Emotions |
L’activité logico-rationnelle est plus importante dans l’hémisphère gauche.
La créativité, l’intuition, les émotions sont plus importantes dans l’hémisphère droit.
Selon les individus et en fonction du contexte, un hémisphère peut dominer l’autre mais il ne fonctionne jamais seul.
Le langage est une représentation symbolique
Le langage représente symboliquement le mode vécu. Il nous permet de communiquer avec les autres, de partager nos opinions et nos sentiments, d’identifier, de juger, de classer les objets que nous prélevons dans la réalité mais il est aussi créateur d’évènements, dans la mesure où il conditionne et structure notre façon d’agir et de penser, dans la mesure où il nous permet de rappeler ce qui n’est plus ou d’appeler ce qui n’a jamais été.
C’est un peu comme une carte qui nous aiderait à nous retrouver chaque fois que nous avons à faire à une situation nouvelle où nous voulons agir.
Mais encore faut-il la bonne carte qui correspond au territoire que nous visitons, ici et maintenant.
Une carte sans erreur, adaptée au terrain et détaillée.
Le langage guide nos perceptions, cadre notre esprit, détermine nos actions mais il peine à décrire le monde réel, il ne fait que l’évoquer.
Pourtant, nous finissons par croire davantage à ce que nous disons plutôt qu’à ce que nous vivons.
C’est l’une des clés principales de nos désillusions et de nos conflits.
Si nous voulons échapper aux pièges de l’auto-manipulation, il faut faire preuve de vigilance à l’égard du langage que nous utilisons.
Les mots que nous prononçons, ceux que nous entendons, la syntaxe que nous respectons, les connexions logiques que nous établissons peuvent nous conduire à des impasses, des perceptions tronquées, à des modèles de pensées fallacieux et à des préjugés dont les répercussions sont loin d’être anodines.
L’organisation du langage n’est pas celle du monde. Ce sont deux niveaux de réalité totalement différents.
En plaquant la logique du langage et de symboles sur le monde et les choses, nous nous perdons dans un inextricable labyrinthe.
Parce que la réalité résiste, elle ne se plie pas e bonne grâce aux interprétations que nous faisons.
Le monde silencieux devance les symboles : Etre conscient d’abstraire
Les niveaux d’abstraction.
Le monde physique
Niveau 0 : NIVEAU DU RESSENTI.
Le contexte, ce qui arrive ici et maintenant. L’évènement échappe à toute prise directe et il n’existe jamais deux évènements en tous points semblables.
OBJETS, SENSATIONS, IMAGES, ABSTRAITS DU CONTEXTE
Niveau 1 : Les abstractions
Nous pouvons extraire des informations, isoler certains indices, nous emparer de certains objets qui correspondent à nos préoccupations, nos intérêts, nos besoins, mais ce niveau appartient encore au territoire, au monde vécu.
La plupart des éléments du contexte nous échappent en raison de la limitation de notre système nerveux.
Mots
Niveau 2 : Verbalisation, mise ne mots des objets.
Nous nous servons à présent du mot pour désigner l’objet mais le passage dans le monde symbolique opère une rupture totale avec le monde vécu. Il n’y a plus rien de la chose dans le mot. Le symbole nous détache du réel.
Mots
Niveau 3 : Nouvelle abstraction verbale effectuée à partir du niveau 2.
Plus les abstractions verbales se multiplient à partir du niveau immédiatement inférieur, plus nous abandonnons le territoire pour nous élever vers des cartes de plus en plus abstraites et généralisantes.
Prise de conscience :
En prenant conscience que nous opérons des abstractions et qu’une immense partie de la réalité nous échappe purement et simplement et que nous ne retenons que des fragments, des caractéristiques d’un évènement, nous évitons les figures auto-manipulatoires qui consistent à confondre le mot avec la chose, l’évènement avec la représentation, la carte avec le territoire.
Nos abstractions ne s’opèrent pas au petit bonheur la chance : nous percevons ce que nous espérons ou ce que nous nous attendons à percevoir.
Certains objets, certaines caractéristiques nous sont plus familiers ou correspondent davantage à nos besoins du moment.
De même, nous sélectionnons souvent des objets qui présentent un air de famille avec c que nous connaissons déjà, avec lesquels nous pouvons réinvestir nos expériences passées et conforter nos croyances.
Le vrai consiste simplement dans ce qui est avantageux pour la pensée.
C’est ainsi que naissent et s’ancrent les croyances limitantes.
On trouve des parallèles entre des situations similaires alors qu’il n’existe jamais deux situations parfaitement semblables. Dès lors, ces raccourcis sont auto-manipulatoires et négatives.
Plus on laisse place à l’interprétation, plus on s’éloigne de la réalité du monde et plus on conditionne nos perceptions et nos pensées.
En résumé :
- Le langage que nous employons influence et structure notre manière d’agir et de penser.
- Les mots ont un pouvoir d’évocation et de suggestion très puissant, ils suscitent des émotions.
- Lorsque nous faisons un usage inconséquent des mots, ils altèrent notre pensée.
- Lorsque notre pensée est déformée, altérée, confuse, cela se répercute au niveau de notre langage et par conséquent sur notre relation aux autres et à nous-mêmes.
- Nous finissons par croire ce que nous disons.
Distinguer les faits des opinions que nous en avons.
Très souvent, nous avons tendance à oublier les faits tangibles, la réalité telle que nous l’avons perçue, pour émettre directement notre opinion, nos croyances, nos jugements,…
Nous tenons pour acquises ces réalités imaginaires qui sont le fruit de nos raccourcis mentaux et des rails de pensée profilés par notre langage.
UN FAIT : C’est un élément d’information dont la réalité est palpable, vérifiable, mesurable, repérable dans le temps et dans l’espace et sur laquelle nous devons théoriquement pouvoir tous nous entendre.
Ex : Tel jour à telle heure à tel endroit, Mme Martin sortait de l’immeuble avec dans sa main gauche, un sac en plastique jaune.
UNE OPINION : Elément de communication dans lequel je vais m’immiscer, en tant qu’individu, laisser une trace de moi-même et de mes influences culturelles, illustrer ma façon de voir et d’interpréter la réalité.
eX/ mon histoire
pilotis abandonné pour l’équilibre de ma fille après la séparation avec son père /imposilededéménager à bxl
récréasol partit de 0 et consruire ce magnifique projet quia tenu 10 ans et qui a dû fermer à causedes deux ans de confinement car pas de ournage en confinement
aimer jusqu’à en perdre la raison un pervers narcissique qui m’aharcelée et détruite
Ma fille est partie pour vivre sa vie
tout estt arrivé en même emps
super claque passée sous un 15 tonnes
percepttion n)1: j’ai tout perdu, tout raté= se dénigrer et s’enfermer dans une bulle noire d’échec: ma vie est un échec total
perception n°2: rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme
tout n’est pas detiné à rester statique dansla vie, out est en mouvement- toutes ces expériences sontt des chapitres, comme tous les chapitres, certains sont du bonheur à l’état brut, d’autres sont mitigés et d’autres sont douloureux
cette étape est juste le prologue d’un long chapitre qui amène à la préface d’un nouveau chapitre: qu’est ce que j’ai toujours voulu faire et que mes responsabilités de mère célibataire ett de cheffe d’entreprise m’empêchaient de réaliser
digital nomade, être libre de mon temps, géographiquement, financièrement
etce qui semblait être un échec devient la plus belle opportunité pour réaliser mes rêves, je construitsn j’avance et je suis en train de les réaliser